Les Terres Sauvages / Royaume de Calys / Défense

Si des histoires mentionnent l’existence de civilisations en dehors des frontières du royaume, personne ne se souvient vraiment de ce qu’elles sont. Les échanges entre les cités états, en dehors des festivals organisés pour l’élection du roi, sont rares et limités. Les seules intrusions connues dans le territoire sont celles de populations d’orcs, de gobelins ou autres créatures. Au moins depuis les premiers traités entre les cités de Zéphar, Raglin, Agramor, Lorin et Vérigrin, il y a de cela 3723 ans, il n’y a pas eu de contacts avec des populations méritant plus que l’intervention de quelques mercenaires bien entrainés.

Les cités-États sont les seules responsables de la protection de leurs populations. De ce fait, elles limitent leur rayon d’action au strict minimum. Au-delà de leur zone d’influence, le monde sauvage reprend ces droits et plus aucune milice n’assurera la protection des voyageurs imprudents. C’est d’autant plus vrai que dans la plupart des cités, les milices qui assurent la protection des villes sont privées, les villes payant des membres de la confédération des miliciens. La police, quant à elle, est gérée par la guilde des enquêteurs.

Certains villages ou petites villes se sont formés au-delà des frontières invisibles délimitant les cités. On peut les compter sur les doigts de la main. Ils sont situés à des endroits stratégiques leur assurant le passage régulier de caravane transportant des vivres et des objets d’artisanat entre les cités. C’est par exemple le cas de Féril, situé au croisement permettant de relier les villes du nord-ouest, à celles du Nord-est ainsi qu’à celles du Sud. Ces villages doivent se défendre seuls à moins d’avoir passé des accords avec une des seize cités-États. Le plus souvent, leurs habitants se cotisent pour payer les études à quelques jeunes en espérant que ceux-ci reviennent s’établir là où ils sont nés et assurent la protection de ceux qui leur ont permis de se former.

Échanges et commerce